La haine contre les trans, les homosexuels sont une haine directement liée au monde des femmes. Les personnes homosexuelles subissent des violences qui sont sous-entendues et soutenues par le patriarcat. Ce dernier encourage le contrôle de ce que signifie un vrai homme et comment il faut se comporter avec les femmes.

Lorsque les lesbiennes sont visibles, c’est encore souvent via des stéréotypes, des angles réduits à leur sexualité et/ou dans des sujets sensationnalistes ou voyeuristes.

Au 19e siècle, les prostituées et lesbiennes sont qualifiées de déviantes, liant les deux comme des identités collectives.

Ne vivent pas la même violence que les autres homosexuelles si elles ont l’apparence féminine traditionnelle. Elles vont subir des commentaires à caractère sexuel et beaucoup plus d’avances de la part des hommes ou des femmes hétérosexuelles.

Le mélange de lesbophobie et misogyne auquel sont confrontées les lesbiennes repose souvent sur la conviction des hommes que la relation existe pour leur plaisir sexuel.

Ma copine et moi terminions notre verre dans un pub. Nous avons partagé un bref baiser et nous, nous sommes levées pour partir. J'étais à mi-chemin de la porte lorsque j'ai réalisé qu'un groupe d'hommes nous applaudissait bruyamment et que l'un d'eux filmait avec son téléphone.

Les lesbiennes victimes de la traite à des fins d’exploitation sexuelle font l’objet d’aucune recherche et sont controversées.

La plupart des écrits qui apparaissaient proviennent des sites porno comme Pornhub et décrivent les lesbiennes agressives et/ou cochonnes…

Dans l’imaginaire masculin…

Selon Line Chamberland, les fantasmes de lesbiennes érotisées à l’intérieur de fantaisies hétérosexuelles se situent dans la même logique : leur sexualité fait l’objet d’une fantasmagorie plus large reliée à la pornographie où l’homme – ou l’acte de pénétration phallique – est au centre des activités sexuelles. L’autonomie sexuelle des femmes dérange.

Les lesbiennes ne sont pas en sécurité.

Qui sont les victimes ?

Industrie centrée sur les hommes.

Voici quelques sujets pornos / lesbiennes

Identifier les victimes et non son orientation sexuelle.

Éviter le sauvetage et devenir aidant.e.

Être attentive à nos commentaires lesbophobes, être dans l’ouverture sans jugement

Services en Ontario

Intervenir en 15 à 30 minutes et référer aux bons services.

Services au Quebec

Solution 1: Identifier la victime de la traite

(Reconnaitre les signes)

• Indices qu’elles sont en train d'être contrôlées. Réagit d’une manière qui semble préparée;
  
• Indices de l’incapacité de déménager ou changer d’emploi par peur d’être violentée;
  
• Signes d’abus physique. Démontre des signes de mauvais traitements (par exemple, contusions, coupures, brûlures, etc.);
  
• N’obtient pas de salaire, mais travaille beaucoup.
  
• Peur des autorités (police, service de l’immigration, etc.) ou de la personne qu’elle fréquente.
  
• Nouvelle arrivante qui a très peur et sans papier d’identification.
  
• Tous les signes des survivantes d’agression sexuelle : peur, stress, anxiété, maux physiques, problème financier, idée suicidaire, automutilation, maux physiques et autres
  
• Réticence à fournir de l’information personnelle
  
• Lesbienne qui camoufle son orientation sexuel.

pauvreté

isolement

oppression

Solution 2 : Comprendre les impacts

• La traite humaine a un impact profond, brutal, sur les personnes exploitées. Leur bien-être et leur santé sont sérieusement affecté par les violences sexuelles, physiques et psychologiques. De plus, l’absence de soin professionnel de la santé et de soutien communautaire aggravent leur état et a des conséquences à vie.
  

• Tout le monde a droit à la meilleure santé possible, quelle que soit sa race, son genre, son orientation sexuelle, sa religion et ses valeurs.

Solution 3: Être attentive sans jugement

• Lorsqu’il s’agit de traite humaine chez les filles et les femmes, de nombreuses situations impliquent une fausse relation amoureuse avec le proxénète ou le trafiquant, même si elles sont lesbiennes.
  
• Nous pouvons avoir tendance à croire que les victimes ont consenti à faire du travail du sexe. Il est important de mettre l’accent sur le travail forcé et l’exploitation sexuelle. Lorsque les personnes sont entrées dans l’industrie du sexe, il est possible qu’elles se donnent un statut de travailleuse du sexe, possiblement simplement pour survivre. On ne peut pas parler de LIBRE CHOIX.
  
• Lorsque la victime a vécu plusieurs traumatismes, il est fort possible qu’elle se sente responsable de ce qu’il lui arrive. Les agressions sexuelles répétitives déclenchent souvent de la distorsion de la réalité.
  
• L’important est d’aider la victime sans jugement, d’évaluer la situation afin de lui offrir les meilleurs soins et services dont elle a besoin pour se reconstruire. Il faut s’attarder aux besoins et non répondre à nos fausses perceptions de la situation. Lorsqu’il y a traite humaine, il y a toujours une face cachée qui est présentée par la victime (peur pour sa sécurité).
  
• Si elle nous partage son orientation sexuelle, il est important d’avoir de l’ouverture et favoriser un lieu accessibilité et sécuritaire.
  

Croire, écouter sans jugement

• Il est important de dire à la femme que nous la croyons !
  
• Il importe de prendre le temps d'écouter la personne qui vous confie avoir subi une agression sexuelle. Malgré que vous ne soyez pas spécialiste en la matière, et même si vous, vous sentez incapable de réconforter ou d'accompagner la victime, sachez qu'une écoute attentive et respectueuse au moment du dévoilement peut faire une énorme différence pour elle.
  
• Avoir toujours des dépliants, des affiches et des ressources à offrir aux victimes.
  
• Par exemple, une affiche dans une salle de bain peut faire une grande différence. Je vous suggère d’aller au kiosque et demander des affiches du CALACS francophone d’Ottawa ou du comité réseau d’Ottawa
  

Es-tu en relation personnelle ou de travail avec une personne qui te menace ou qui te fait du mal?

Te sens-tu en sécurité à la maison ou au travail?

Où dors-tu ?

Où manges-tu ?

Quelles sont tes conditions de travail et de vie?

Intervenir en 15 à 30 minutes et référer aux bons services.

Peux-tu quitter ton travail ou situation si tu le voulais ?

Pistes d’interventions nuisibles

• Faire des commentaires sur l’orientation sexuelle;
  
• Poser des questions de curiosité ( Ex: pousser la femme à sortir du garde-robe);
  
• Inviter d’autres personnes à se joindre à vous pour aider la victime sans l’informer;
  
• Ne pas considérer l’expérience de la victime;
  
• Ne pas lui poser les questions directes et manipuler certaines informations;
  
• Ne pas considérer la victime et toucher son corps sans lui demander la permission;
  
• Être trop près sans raison;
  
• Ne pas réagir comme si c’est un drame;
  
• Ne pas lui faire peur avec des exemples dramatiques;
  
• Ne pas agir à sa place ou sans son consentement;
  
• Ne pas la traiter comme si elle est criminelle;
  
• Ne pas la croire et la juger en la responsabilisant des abus ex : « Pourquoi tu es restée dans cette situation ? »
  
• Traiter les symptômes immédiats et les séquelles de la violence et des abus sans donner des soins continus.
  

RESTEZ CONNECTÉ.E.S ET INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE INFO-LETTRE

WWW.CALACS.CA